Parcouru de part en part par la chaîne de l’Himalaya, le Népal est la destination idéale des amateurs de randonnées au cœur de paysages grandioses. Bien que recommandé aux trekkeurs expérimentés, un circuit au Népal peut aussi s’adresser aux marcheurs moins expérimentés s’ils observent un minimum de préparation avant le départ. Agence de trek au Népal, Shanti Travel délivre ici quelques conseils pour un trek au Népal réussi.
Choisir le bon équipement de voyage
Il est souvent nécessaire au Népal de prendre des vols intérieurs depuis Kathmandu pour rejoindre certains itinéraires de trekking. Le poids des bagages étant très restreint sur ces vols (15 kg), il convient donc de prévoir de voyager léger. Les vêtements en fibre synthétique ont l’avantage de tenir chaud la nuit et d’être frais le jour. Les sacs de couchage « momie » sont également assez léger et conservent très bien la chaleur, très utiles pour les nuits sous tente à -15 degrés !
Il est aussi essentiel de choisir ses chaussures de marche avec soin : elles doivent être solides, imperméables et bien entendu confortables. Un mauvais choix peut vite transformer un trek de rêve en cauchemar. Il est donc indispensable de porter ces chaussures un certain temps avant le départ. Parmi les équipements indispensables à emporter, on retrouve aussi le coupe-vent (technique), les gants, les très utiles bâtons de marche télescopiques, ou encore le sac à dos de jour à ceinture large. Ne pas non plus oublier d’emporter une trousse à pharmacie contenant entre autre un remède contre le mal aigu des montagnes qui frappe presque à coup sûr et remet en cause le bon déroulement du trek.
Voyager au coeur des montagnes
Il faut ainsi veiller à observer une phase d’acclimatation à l’altitude en arrivant sur place. Un ou deux jours de repos suffisent en général à passer ce cap et à recharger les batteries avant de se lancer dans une ascension, qui devra se faire progressivement par paliers. Tout effort physique implique de boire régulièrement, particulièrement en Himalaya où il ne faut pas attendre d’avoir soif pour s’hydrater, sous peine de complications amplifiées par l’altitude. Il faut donc veiller à toujours avoir une réserve d’eau potable conséquente, ainsi que des barres énergétiques ou des fruits secs en complément des trois repas quotidiens (souvent peu diversifiés) du trek.
L’hébergement en lodges au confort souvent rudimentaire est possible sur la majeure partie des itinéraires, mais il arrive cependant qu’elles affichent complet. Attention, le nombre de lodges diminue avec l’altitude, au contraire de leurs tarifs qui eux augmentent au fil de l’ascension. Sur les sentiers très fréquentés comme le tour des Annapurna, il n’est pas nécessaire de faire appel aux services d’un guide car il s’agit de parcours très fréquentés. Un guide local peut cependant être très utile en basse saison ou sur des itinéraires reculés où les rencontres sont rares. Disposant d’une excellente connaissance du terrain, il pourra également se charger d’engager des porteurs pour faciliter la marche et le montage du campement.
S’engager dans un trek au Népal implique enfin certaines formalités. En plus d’un passeport et du visa népalais, il faut aussi disposer pour de nombreux itinéraires d’un permis de trekking (disponible au Tourist Service Centre de Kathmandu). Le prix de ce permis varie en fonction de la région de destination.
Dans l’optique de faciliter ces démarches il peut être judicieux de faire appel à une agence de voyage sur mesure Népal, qui prendra aussi en charge l’organisation complète du trek (recrutement de guides et de porteurs, prise en charge des repas et de l’hébergement ou campement, etc.). Partir en solo demandera d’avantage de préparation mais est envisageable si l’on dispose d’une bonne connaissance préalable du terrain et de ce type d’environnement.
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