Il est bien loin le temps où l’homme avait pour sous-vêtement une feuille de figuier ou autre… Aujourd’hui, le sous-vêtement masculin fait partie du quotidien, mais cela n’a pas toujours été le cas.
Dans les différentes civilisations
Le sous-vêtement masculin est apparu il y a des milliers d’années. Les hommes préhistoriques recouvraient déjà leurs organes génitaux de morceaux de cuir. On retrouve des traces de dessous masculins tout au long de l’histoire de la civilisation humaine :
- Les Egyptiens se recouvraient d’une sorte de pagne assez court, attaché autour des hanches. Et ce dernier n’était recouvert d’aucun autre vêtement ;
- Dans la Grèce Antique, les athlètes portaient des sortes de bandages à l’entrejambe ;
- Au Moyen-âge on observe des sous-vêtements appelés « braies », des sortes de culottes ou flanelles en lin attachés au niveau de la taille par des ficelles ;
- Puis apparurent les braguettes, flanelles bien plus pratiques grâce à une ouverture frontale, qu’on portait alors à l’époque sous d’autres couches.
Aux XIXème et XXème siècles, le sous-vêtement masculin connaît un grand « boom », notamment grâce à la boxe, et à la révolution industrielle qui entraîne une production en grande quantité. Par ailleurs, le fondateur d’Everlast, Jacob Golom, entreprise d’équipement de boxe, apporte des améliorations pour le confort des boxeurs. Les ceintures deviennent alors flexibles. C’est d’ailleurs de cette révolution que naît peu à peu le boxer pour homme tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que les sous-vêtements masculins ressemblent à celui que l’on connaît actuellement, inspiré des maillots de bain de l’époque. C’est un véritable succès ! Les designers des grandes marques en font alors un produit phare.
Place à l’esthétisme et au confort
« La conception de sous-vêtements pour femmes est un art qui intègre toutes les ressources imaginables, tandis que les sous-vêtements pour hommes sont conçus avec un sens pratique qui frôle l’indifférence ». Cette phrase de Cécile Saint-Laurent, dans Histoire imprévue des dessous féminins, en dit long sur la place des dessous masculins il y a quelques années.
Cependant avec le temps, cette « pratique » se tourne de plus en plus vers l’esthétisme et la recherche de confort. Des marques telles que HOM, créateur de sous-vêtements marseillais au nom on ne peut plus évocateur, en ont fait leur cheval de bataille. La marque à qui l’on doit notamment le fameux modèle HO1, 1er slip à ouverture horizontale, est désormais connue et reconnue dans le monde entier.
Les dessous masculins ont encore de beaux jours devant eux, et nous avons envie de dire : HEUREUSEMENT ! La preuve : http://fr.hom.com/
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